Page:Stendhal - Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase, 1928, éd. Martineau.djvu/166

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On peut faire le cinquième livre de l’Énéide, décrire des jeux funèbres avec une touche brillante et majestueuse, faire combattre Entelle et Darès, et ne savoir pas faire mourir Didon d’une manière vraisemblable et touchante. On ne voit pas les passions comme un coucher du soleil. Vingt fois par mois, à Naples, la nature présente de superbes couchers du soleil aux Claude Lorrain ; mais où Raphaël a-t-il pris l’expression de la Madonna alla seggiola ? Dans son cœur.