Page:Stendhal - Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase, 1928, éd. Martineau.djvu/220

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

passionnés de la Nouvelle Héloïse, ainsi que les Lettres d’une religieuse portugaise, peut paraître ennuyeuse à beaucoup de gens ;

On peut être honnête homme,

et ne pas la goûter ; on peut avoir cette petite incommodité, et être d’ailleurs un homme très-remarquable. M. Pitt, je le parierais, n’avait pas une haute estime pour l’air

Fra milIe perigli,

chanté par madame Barilli dans les Nemici generosi ; et cependant, si j’ai jamais un royaume à gouverner, M. Pitt peut être sûr du ministère des finances.

Voulez-vous me passer une comparaison bien ridicule ? me promettez-vous bien sérieusement de ne pas rire ? C’est une idée allemande que je vais vous présenter. Je lis dans Ottilie ou les Affinités électives de Gœthe :

fragment d’une lettre d’ottilie.

« Le soir j’allai au spectacle avec le capitaine : l’opéra commençait plus tard que dans notre petite ville, et, nous ne pouvions parler sans être entendus. Nous