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Page:Stern - Mes souvenirs, 1880.djvu/263

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XVII


Mon mariage. 



Mais ni le roman anglais, ni le bal, ni les distractions qu’on multipliait autour de moi ne changeaient au fond ma disposition d’esprit. Les propositions de mariage, les entrevues continuaient et me devenaient tout à fait insupportables.

Un jour, je ne saurais trop dire par quelle suite de réflexions, j’en vins, à part moi, à la résolution bien arrêtée d’y mettre fin. Je fus trouver ma mère, et lui exprimant la répugnance extrême que j’éprouvais pour le rôle qui m’était assigné dans les préliminaires d’un acte où je ne vovais autre chose que l’accomplissement nécessaire, mais indifférent, d’un devoir, je la conjurai, à la première demande qui lui serait faite, de se concerter avec mon frère, puis de dire oui ou