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III


Plaisirs champêtres. — Familiarité avec les bêtes. — La volière. — Les lapins angoras. — Les marcassins. — L’âne du jardinier. — Généreuse. — L’allée souterraine. — Les chenilles et les orchidées. — Vue précoce de la métamorphose. — Les glanes et le halebotage. — La cuisine allemande. — Adelheid. — Marianne. — Mes jardins. — Première éducation allemande et française. — Le voyage en poste. — Ma Minerve. — Le retour des Bourbons. — Les Cent-jours.— Départ pour Francfort et pour la Vendée. 




Je vivais au Mortier en grande franchise d’allures, improvisant chaque jour, tantôt seule, tantôt avec les enfants du voisinage, de nouveaux amusements. Les bêtes y avaient le rôle principal. Outre les chiens d’arrêt de mon père, qui étaient de mon intimité et dont je me rappelle encore aujourd’hui les noms, les humeurs opposées, je nourrissais toute une volière d’oiseaux du pays, pinsons, chardonnerets, bouvreuils