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Page:Sterne - Œuvres complètes, t1-2, 1803, Bastien.djvu/121

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peloit en même-temps, et la pendule, et ce qu’il y avoit à y faire. — Le subtil Lock, qui comprenoit la nature de toutes ces choses occultes, infiniment mieux que le reste du genre humain, assure que cette étrange combinaison d’idées a produit beaucoup plus de mauvais effets que toutes les sources réunies des autres préjugés. — Je veux bien le croire.

— Que tout cela soit dit en passant.

— Mon père écrivoit tout. J’ai sous les yeux un petit mémorial qu’on avoit trouvé dans son porte-feuille, et je ne fais, pour ainsi dire, que transcrire ici ce que j’y lis. Le jour de Notre-Dame, qui étoit le vingt-cinq du mois dont je date les premiers instans de mon existence, mon père se mit en route pour conduire mon frère aîné, Robert, à l’école de Westminster. — Il ne revint, selon la même autorité, rejoindre sa femme que dans la seconde semaine du mois de mai suivant ; et ceux qui savent le moment de ma naissance, voient bien en calculant. — Le chapitre suivant éclaircira tous les doutes…

— Mais, monsieur, que fit monsieur votre père pendant les mois de décembre, de janvier et de février ? — Madame, il étoit malheureusement affligé d’une attaque de goutte sciatique.