Page:Sterne - Œuvres complètes, t1-2, 1803, Bastien.djvu/354

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du fœtus que l’on s’est attaché à faire des découvertes. — Les soins qu’on a pris n’ont pas été inutiles… On a acquis, sur ce point, des lumières qui...... en vérité, sont… tout-à-fait surprenantes, et qui…

— Je voudrois, docteur Slop, dit mon oncle Tobie, que vous eussiez vu les armées prodigieuses que nous avions en Flandre… peut-être…



CHAPITRE II.

Il faut y veiller.


Laissons tomber le rideau sur cette scène. Ce ne sera pas pour long-temps : mais cela est indispensable. Il faut absolument que je fasse souvenir le lecteur d’une chose, et que je lui en apprenne une autre.

Celle que je veux lui apprendre vient pourtant un peu hors d’œuvre. Il auroit peut-être fallu que je la lui eusse apprise cinquante pages plus haut. J’y pensois bien dès ce moment ; mais je prévoyois aussi qu’elle iroit mieux ici que là. Me suis-je trompé ? J’en serais fâché ; ce seroit un défaut dans mon livre qu’on ne manqueroit pas de me reprocher. Mais comme il n’y aura que celui-là, je m’en console.