Page:Sterne - Œuvres complètes, t1-2, 1803, Bastien.djvu/585

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Les choses les plus ordinaires qui se présentent à nos sens, ont toujours un aspect sombre où se perd l’œil le plus pénétrant. Heureux ! si nous saisissons le côté agréable, c’en est assez.

Après une aussi sublime réflexion, il est aisé de voir que mon père n’étoit pas le maître de se précipiter à terre ou de se jeter sur son lit, quand son oreille fut si douloureusement frappée du nom sinistre qu’on m’avoit donné. — Son instinct, ou la nature, ou son ange, ou tout ce qu’il vous plaira, le conduisit malgré lui dans le jardin et sur le bord du canal.

Il est profond, la masse d’eau qu’il contient est prodigieuse.

Mon père se trouva là dans un clin d’œil. Les réflexions d’une heure entière ne lui auroient pas fait prendre un parti plus sûr… La raison, avec tout son cortége de rapports et de combinaisons, l’auroit peut-être moins bien guidé.....

Il s’élève, monsieur, du fond des viviers une certaine vapeur consolatrice, dont la force salutaire.....

Ma foi ! je laisse aux physiciens, aux naturalistes, à en faire l’analyse… Je ne sais pas pourtant si, à tout prendre, les cureurs