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Page:Sterne - Œuvres complètes, t1-2, 1803, Bastien.djvu/607

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tendent, signifie l’action de montrer l’étendue de ses connoissances, d’étaler son érudition, de faire valoir les finesses et les subtilités de son esprit. De bonne foi ! n’est-il pas indigne d’en faire parade ? de s’en donner un air d’importance ? d’abuser, avec aussi peu de pudeur, de la demi-heure d’audience que l’on veut bien nous accorder ? Est-ce là prêcher l’évangile ? c’est se prêcher soi-même, c’est se donner pour exemple. Fi donc ! ah ! combien ne doit-on pas désirer de porter plutôt cinq ou six mots au cœur de ses auditeurs ?… pour moi…

Yorick alloit continuer cette diatribe, lorsqu’un mot, un seul mot qui se fit sourdement entendre de l’autre côté de la table, détourna toute l’attention des convives…

Cela n’étoit point extraordinaire. C’étoit le mot le plus énergique, le plus expressif… mais le répéterai-je ? et si je le répète ?…



CHAPITRE XCII.

Les fausses conjectures.


Zounds !. . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Il m’a échappé. Il est tombé au bout de ma plume comme de lui-même