Page:Sterne - Œuvres complètes, t3-4, 1803, Bastien.djvu/503

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« * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * — Je crois, dit mon oncle Tobie, qu’elle est dans le grenier, — Je l’y ai vue encore ce matin, répondit Trim. — Eh ! bien, Trim, cours-y promptement, dit mon oncle Tobie, et rapporte-la moi dans la salle. — Bon Dieu, dit le caporal ! »

Le caporal étoit loin d’approuver un tel ordre, et ne le remplit pas moins avec joie. — Il n’étoit pas maître de son approbation, il l’étoit de son obéissance. — Il mit son bonnet sur sa tête, et partit aussi vîte que son genou put le permettre ; mon oncle Tobie rentra dans la salle, et fut se rasseoir sur le sopha.

« Vous mettrez le doigt dessus, dit mon oncle Tobie. — — Sainte Vierge, je n’y toucherai pas, dit en elle-même Mistriss Wadman ! »

Ceci demande une nouvelle traduction ; et nous montre à combien d’erreurs les mots nous induisent. Il faut toujours remonter à leur source pour les entendre.

Or, pour éclaircir le brouillard qui règne sur les trois dernières pages, j’ai besoin d’être moi-même aussi clair qu’il me sera possible. —

Frottez-vous le front par trois fois, mes bons amis ; — toussez, — crachez, — mouchez-