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Page:Stevens - Contes populaires, 1867.djvu/100

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V

PIERRICHE


Plus fait douceur que violence.


Il y avait une fois un habitant qui s’appelait Pierriche. Ce Pierriche était le frère cadet de ce fameux José le brocanteur, l’homme aux cinquante écus, dont j’ai déjà eu l’honneur de raconter les mémorables aventures.

Comme son aîné, le héros de cette véridique histoire avait bon cœur, bon pied, bon œil ; mais comme lui aussi il se trouvait

Court d’esprit, par malheur, car d’aucune façon
Il n’aurait, comme on dit, pu découvrir la poudre,
Bien plus, ce n’eut été très facile à résoudre,
Quand Pierriche, en son champ, menait paître les bœufs,
Quel était le plus bœuf d’entre eux.