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Page:Stevens - Contes populaires, 1867.djvu/172

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IX

LES TROIS VÉRITÉS


Si non e vero, e bene trovato.


Il y avait, une fois, un pauvre brave homme qui s’appelait Jean Lafortune.

Ce Jean Lafortune vivait à la campagne. Sa maison, la plus humble de l’endroit, était à vrai dire plutôt une cabane qu’une maison. Comme il n’avait pas de terre à lui, ni chevaux, ni bétail d’aucune espèce, Jean travaillait à la journée. L’été il allait faucher à droite et à gauche, l’hiver il bûchait.

De son côté la femme de Jean Lafortune filait quand elle n’avait rien d’autre chose à faire.

Comme à ces métiers-là on n’amasse guère de rentes, quoique souvent, soit dit entre parenthèse, on vit de