Page:Stevens - Contes populaires, 1867.djvu/208

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

XII

LES TROIS SOUHAITS


Nous n’avons, le plus souvent, de nos projets et de nos souhaits que la peine de les avoir formés, et l’inquiétude inséparable de l’attente d’un succès qui ne doit pas venir.
• • •


D’où vient-il qu’ici bas peu de gens soient contents
De leur lot ? Notez bien, ô lecteur bénévole,
Que si je vous dis peu, je mens et je vous vole,
C’est aucuns qu’il faut dire et point ne me démens.
D’un conte, à ce sujet, j’ai l’âme encor joyeuse
Et vous le baillerai, si d’entendre, il vous plaît,
Cette aventure merveilleuse ;
Or, sans plus dégoiser, j’arrive droit au fait.