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XVI
LES TROIS FRÈRES
L’apparence est souvent trompeuse.
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Le meilleur écusson possible est celui porté hautement, sans en rougir, par un peuple comme le nôtre : sur champ de sable deux épis de blé en sautoir, une charrue et une faulx pour support.
Faucher de St. Maurice.
Il y avait à Paris, en l’an de grâce 1840, trois frères que nous nommerons respectivement et par rang d’âge : Jules, Alfred et Théodore Martin.
Au début de cette histoire, le cadet venait d’atteindre sa vingt-et-unième année, et l’aîné pouvait avoir vingt-cinq ans au plus. Ces deux chiffres nous dispenseront de préciser l’âge d’Alfred.
La mort de leur père survenue six mois auparavant les avait laissés à la tête d’un modeste héritage. Après