Page:Stevens - Contes populaires, 1867.djvu/267

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
252
LES TROIS FRÈRES

non, la vraie noblesse, — la seule possible aujourd’hui — est la noblesse du cœur et du talent…

Je me vois bien à regret, chers lecteurs, obligé d’interrompre ici cette très véridique narration, parce que mes acteurs vivent encore, qu’ils n’ont probablement pas envie de mourir, et que je n’éprouve nullement la tentation de les faire périr violemment. Nous reprendrons donc cette histoire plus tard, si le bon Dieu nous prête vie, bien entendu. Mais en attendant, ne pourrions-nous pas toujours déduire de ce récit les deux axiomes qui suivent, et en faire notre profit :

Il ne faut pas juger sur l’apparence,

et cet autre :

La vertu est récompensée tôt ou tard.


FIN