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III
LES TROIS DIABLES
Tout est bien qui finit bien.
Il y avait une fois un cordonnier qui s’appelait Richard, quoiqu’il ne fût pas riche, tant s’en faut. Il est probable que s’il eut eu à se baptiser lui-même, il se serait donné un autre nom ; mais, comme vous le savez, chers lecteurs, on n’est pas plus maître de son nom que de l’avenir. Pour peu que l’on soit sage, on les accepte tous deux comme ils tombent, et l’on vit content.
Il n’en est pas moins vrai, soit dit en passant, que le nom et la personne ne s’accordent pas toujours. Je me rappelle avoir connu dans le temps un Monsieur qui répondait au nom de Beaufils et qui, sans contredit,