Page:Stevens - Fables, 1857.djvu/8

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Ce lâche qui n’avait jamais que blasphémé,
Quand il se sentait plein de vie,
En se tordant les bras râlait, dans l’agonie,
Le nom de son Sauveur qu’il avait diffamé !!…

Hélas ! que nous voyons dans le siècle où nous sommes
De mortels égarés maudissant le Saint lieu !
Ils peuvent échapper aux vengeances des hommes,
Mais ils ne fuiront pas la justice de Dieu !
Car, s’il est sur la terre
Un sacré ministère
Que nous devons toujours
Aimer et reconnaître,
C’est bien celui du prêtre ;
Du prêtre dont les jours
Ne sont le plus souvent qu’une longue souffrance
En faveur de l’humanité,
Jusqu’à ce que la Mort, brisant son existence,
Le rende à la Divinité.