Page:Stevenson - Catriona.djvu/194

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Je m’en fus très content d’avoir fait ma paix et, pourtant, avec la conscience un peu troublée. Je ne pouvais m’empêcher de me demander si je n’avais pas été trop bon. Mon excuse était que j’avais été aux prises avec un homme qui aurait pu être mon père, un homme de haute capacité, un grand dignitaire qui n’avait pas craint de me sauver la vie. Comment résister à tout cela ?

J’achevai la soirée avec les avocats, en excellente compagnie, sans doute, mais peut-être absorbai-je un peu trop de punch, car, bien que je fusse au lit de bonne heure, je ne sus jamais comment j’y étais arrivé.