ainsi liés ensemble, que dans le flanc agonisant de la conscience ces deux jumeaux de nature si opposée fussent toujours en lutte ? Comment les séparer ? »
Voilà où j’en étais lorsque, ainsi que je viens de le dire, la lumière se fit, sortant de mon laboratoire.
Je commençai à apercevoir plus qu’on ne l’avait jamais encore constaté l’immatérialité tremblante et l’inconsistance vaporeuse de ce corps en apparence si solide, qui nous revêt. Je découvris que certaines substances avaient le pouvoir de secouer et d’arracher ce vêtement de chair aussi bien que le vent pourrait secouer et arracher les parois d’une tente. Pour deux bonnes raisons, je n’insisterai pas sur le côté pratique de ma découverte. D’abord j’ai appris à mes dépens que notre destinée et le fardeau de la vie sont liés à jamais à notre existence, et que lors-