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Page:Stretser - Description de la Forêt noire, 1770.djvu/86

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Ceux qui ne se sentent pas le courage de prendre des fermes aux conditions ci-dessus, en louent sans terme fixe, à tant tenu, tant payé, et les quittent librement quand ils en sont ennuyés. Ces biens-là sont rarement sans maître, sur-tout si l’exposition en est agréable, l’air serein, le sol ferme, la maison bien ornée, jolie quoique petite, et les alentours rians.

On trouve dans cet empire beaucoup de grands cantons qui sont communs, où une multitude de laboureurs travaillent et donnent en passant quelques coups de bêche, mais ils sont si mauvais qu’ils ne rapportent que des fruits pernicieux : n’en parlons pas davantage, et gémissons seulement qu’il puisse exister des gens assez fous pour les rechercher de préférence.

Un autre inconvénient des fermes du Merryland, c’est l’impossibilité de les enclore si bien qu’on en défende l’entrée à des voisins alertes, qui veillent