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Page:Stretser - Description de la Forêt noire, 1770.djvu/91

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sentiers soient réellement plus commodes.

Des pilotes expérimentés nous ont enseigné beaucoup de voies differentes, pour parvenir heureusement au Merryland ; entr’autres, l’ingénieux marin, M. Nitéra[1], a publié plusieurs descriptions géographiques, avec gravures, relatives à ce sujet intéressant ; j’y renvoie le lecteur, plutôt que d’allonger ce chapitre. D’ailleurs, je ne crois pas bien nécessaire de donner tant d’instructions, la route étant si aisée, qu’un aveugle la trouveroit, pourvu qu’il y eut déjà passé une ou deux fois ; et s’il venoit à s’égarer, il auroit au besoin dix guides au lieu d’un, qui le remettroient en son chemin, car il y en a toujours là de prêts à obliger les étrangers, ainsi qu’il m’est arrivé à moi-même dans ma première jeunesse, lorsque je n’étois pas encore bien expert. Quand nos marins approchent des côtes,

  1. Arétin.