ES dernières œuvres n’ont pas été comprises. On y a vu un jeu de la forme rare. L’extrême audace de l’harmonie a trompé sur les sentiments : Ici, le parfum cruel de la fleur égare le musicien qui la respire ; il ne discerne plus assez la nature de la plante et la beauté lui échappe.
Pauvre Debussy ! Les Épigraphes, avec les deux Sonates pour le violoncelle et le violon, ne sont pas sans doute ses chefs-d’œuvre ; et pourtant, il y fait quelques-uns des aveux les plus secrets et les plus déchirants que l’art ait jamais arrachés à un artiste. On ne saurait imaginer plus de simplicité dans le plan et plus d’étrange curiosité dans le goût sonore : ce contraste est surprenant. Le raffinement de l’harmonie, la sincérité encore plus que l’audace n’y sont