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LES VAINQUEURS SOUS LARC DE TRIOMPHE
��I . Lis vainquium. — Victoire, ouvre la marche, noble vierge i soldats.
La nuit. — Vainqueun, qui triomphez sous l'arc ; dites qui triomphe f
Vainq^iurs. — Nous seuls, nous et la gloire.
La nuit. — Tout est éteint, vainqueurs ; et vous n'ttes que cendre. .
Vainquiurs. — La cendre qui brûle.
La nuit. — Je ri».
VAiNQLiuas. — Qui donc es tu, toi qui ri» ?
II. La Norr. — Je »uii la nuit.
VAiNQyiuas. — Nous ne te craignon» pat. Le» épées, hors du fourreau, foni la lumière.
La nuit. — Je ris.
Vainq^iuk». — Ris tu encore, face grise? Maudite, ne raille pu.
La nuit. — Je ris.
Vai.-iquiuks. — O honte, pourquoi nous jettes tu l'injure de ce rire ?
La nuit. — Je lis, puisque tu désespères.
m. Les VAiNqtitURS. — O nuit, écrase, anéantis nous; crache sur nous : mais ne ris plus, ô nuit. Recueille notre poussière : ne la disperse pas. Ne sois pas si cruelle, 6 nuit. Prends nous, si nous te sommes dus : ne nous avilis pas.
Car, dis nous, pourquoi rire ? Et que te fîmes nous pour cette risée pire que la haine, et qui ne souflre notre victoire, qu'afin de la rendre abjecte ? Que t'avons nous fait, dis ?
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