Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/115

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La voici, qui o'est pat de mourir, mais daot la Mort de cou- (empkr le cadavre de la Vie.

O douleur! Let ceodret de ce toage pètent tur ma laogi bouche en eit toute pleine; ma voix en est étoulTéei et il faut qur miche, cl que ma gorge en loit ëtranglie.

O Pca»<e»!

En moi, ti belles et ti puissantes, — flammes de l'acte,

Désormais, si hideuses et décharnées. .

Si vraies en moi, —

Et si vaines. .,

Si nobles et si graves, —

Et maintenant piture pour les bètes immondes,

Dérisoires et dégradées, i

IV. Tous et toutes, comme les chauves souris tombent en cercles des auvens et det portes ténébreuses, tournoyant sur les ptés du crépus- cule au regard douloureux.

Tous et toutes, comme les chouettes ululent i la chasse, lon- guement, k l'orée de la forêt nocturne.

Ces fantômes du cœur s'empressaient autour de la victime, et lui faisaient boire la mort jusqu'à la dernière goutte de leurs chans.

Et l'une, qui a les ailes rognées au ras du dos, et les seins tans comme le raisin flétri sur la grappe, après vendémiaire.

Insultant de plus près, se penche

Sur cette Jme avide, —

El grimace !x l'admirable image, qu'il portait d'elle en lui :

V. « Hunianite, Humanité, c'est mon nom,

Je n'ai qu'à me nommer, -pour le faire un ridicule outrage.

Je suis l'illusion du temps, que tous les temps détruisent. Et tu le sais,

Tout l'univers ne tend qu'il me produire, aussi belle et joyeuse que tu m'as toi même rêvée, — et pour qu'à ton réveil je détruise ton rêve, tout ainsi que tu me le vois détruire. *

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