Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/114

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LES FOSSOYEURS

��LlUAi 'OXàP.

! Il o'm plus, Celui qui a tant aim^ la tic, qu'au milieu de tOM SCS maux, jamais il ne désespéra d'elle.

Le soir descend comme uo fleuve immense el noir mit h berge moussue. La plus belle journée pensivement s'acbève.

Il n'est plus. Celui qui a tout souhaité, plus qu'un souvenu livide, une forme glacée, un élément roide.

Un biéme reflet de passion sur la terre grise, on encens éteiai qui n'a plus même de fumée au silence du Crépuscule vide. . Et c'est Ik, durant toute la Nuit,

Qu'il va demeurer immobile, jusqu'à l'heure du cbaat triste

De l'Aube,

La pile Aveugle, dont la vue fait pleurer.

II. Sur lui, il a vu ses s<eurs se pencher, son ami, et ceux qu'il a le plus chéris parmi les hommes.

Ses suprêmes regards d'eux seuls ie sont remplis. Dans son ime, leur voix a retenti comme un orgue dans un palais désert et soaibre.

Et leur image en Ini s'est réfléchie, tel le dernier rajon d'an jour d'hiver, sanglant i travers les galeries d'un Itbjrinthe.

Alors, et seul, Celui qui n'a pear de rien que de lui même, a tremblé de douleur au miroir de ses propres pensées :

« O mon Ame,

Est ce toi, que je vois ?

Sont ce vous, mes Idées?

III. t Voilk mon Agonie,. .

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