Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/130

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«.

RAPT D'ATH£NA.

I. ht inaiotenanl, o i lun, eota$$c i* pcntcc >ui i actiuo, et tut i«  pcDi^e le» aciet,

Qu'importe ? Tu e« vaiocu.

Athéo* * prit parti pour loi, rt i a pcruu.

II. Aihéna, pourquoi t'ai je ravie? Hélat, hélat,

Place k l'Instinct, le bouc en rut, dans la taiton d'aaoar, qui

couvre chaudement la sphère de la vie, et la féconde.

Place i l'Instinct! C'était k lui de vouloir, de parler et d'agir.

Malheur à moi, qui ai laissé chanter la tiréne stérile,

Je tombe, Aihéna, parce que tu^'as soutenu.

Comme l'osier en biseiu. ce Judas de ta rive, oerce 11 oaume

qui i'j donne un appui.

III. Je t'ai aimée, toi qui m'aimas.

Je suis perdu pour avoir cru en toi. Je suis vaincu, pour avoir eu l'idée de la victoire,

Athéna, amoureuse glacée, toi qui gèles le sang dans le$ veiaes de l'amant, Athéna.

��î. TÉN£BRES.

I. Je frémis.

Le froid d'un désespoir infini se condense sur le moadc aori c'e mon ime.

Ténèbre» '

Comme le vin, dans le tonneau, se pétrihc en bloc de lie, loat le climat polaire, — une croûte de nuit glaciale enferme la mer ronge de ■on cœur.

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