Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/165

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

rV. Que ae tui» je aé, pour D'en jimtii tortir, dtai le pattit bicultre,

Le manoir de graail, que bleuit le crépuscule el qu'enlacent le» fougères

Quand le toir vient caretter iiDguiuamroenl, de $c» mollet et louplet main»,

Les sculptures du porche, — et creusant les orbite* des statues

Fait couler l'ombre de ses doigts jusque^ au fond des yeux? — Et quand souffle, par les caves du Sud et les couloirs de l'Ouett, le Suroît si rapide, qu'il éparpille en poussière la pluie obli>|ue, tandis que l'horizoïi semble un mort qui se redresse, pour vêtir son linceul bis?

V. O, que n'ai je vécu toute une vie, dans chaque heure dn silence?

Que n'ai je dépouillé de mes lèvres une déesse nue,

Dans la chambre haute comme une nef. où les braises de sang blondissent.

Et que n'ai je tremblé de voir, dans la tristesse puissante du désir, —

L'ombre de la volupté silencieuse errer, et se courber et fuir comme la vague même, parmi les formes effacées, à travers les bois d'automne et les figures d'or bleui, — des illuuies tentures venues de Flandre, et tapissant, forêt mystérieuse qui dort sous un prisme d'eau, les murailles antiques ?

��jib -

�� �