Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/166

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SOIR SUR LE DÉSERT D'HOMMES

��I. Celui qui en teul, et tfui • te jeune orgueil de »et souffrtacet, s'en va, le$ soiit d'été, %ou% le signe du Liun. uuand Vrtptt \e Uvc cômme un touci du cceur sur U ville brûlante

Cherchant une caresse d'air, c( piis des arbrct immobiles le rêve de la fraîcheur.

II. Plus seul au milieu de la terrible fonle, où les couples se tiea» nent serrés en de las embrasseroens,

Plus seul que l'Aigle, qui bat de l'aile sur la plaine d'hifCf couverte de neige,

Il passe i pas lens, plein de fièvre et d'ennui, rentrait les ongles de ses serres. .

Et il baisse les jreux, pour n'avoir m dégoût, m pitie, et pour rester roi solitaire de son secret domaine, dans la cage À tigres de U vie.

III. Il épie, pourtant, un souffle des feuilles, — ou la note de l'oiseau que l'ombre claire enivre, — ou le doux murmure de Tcau, qui couhe sous les arbres, triste et délicieux comme la soif coupable

Qu'on brûle d'apaiser, et que pour mieux vaincre, d'un triomphe plus haut, on irrite et jamait ne désaltère.

IV. Solitaire, dans les profondeurs, c'est le nom du diamaat parai les autres pierres.

Il ramène ses feux, jalousement, et m fait plus dur k l'épreuve. Que de gloire silencieuse dans ce fojcr!

V. Le vrai Matuc eti an désert, — iioa covcké toat aac teale palme, au bord de la source tarie

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