Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/167

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Toute la force de l'univcn et( bandée dam Ici mutclei rigide* et le bond qui sommeille de ce prince accroupi. El de ta soif qui se refuse (OUI, qui lui pèle la langue, il obtient dans la fièvre l'Empire de ce Monde,

nui lui rn^mf se nie.

. VI. L'uQivers est le prix de la Victoire. Il faut que tu l'enfantes à la Vierge Eterniié :

Elle va tressaillir de ce viol dur et brusque, sans plaisir, con- vulsif et uns pitié.

Celui qui est se\x\ irain», cpjx^njant. un déiir de volupté vaine, et de faible joie.

Et son coeur, parmi les sables et l'ortie, se réjouit d'entendre les enfans rire.

VII. Le rire sur leurs lèvres! Le rire de leurs jeux, c'est II, — ou bien dans la nuit profonde, la prairie des étoiles, — c'est U ce qui l'apaise uniquement, — ce qu'il aime, et ce qui le tente, pois donc qu'il s'en console .

Et ce souffle d'adieu, qui expire suavement aux mains des vendeuses de fleurs, quand elles passent, semant l'Ime douloureuse des roses. . L'univers est il le piix de la victoire? Dit le, grand ciel, longue pensée, sur la vision d'une heure.

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