Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/171

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prciMRt; ili le llteai; ils le renillcai et cb cialttot; et des femmes tux lèvres de louTei le sucent de leur convoitise, depuis sa moustache peinte lutqu't sa vifiliié tendue de drap.

VI. La Ville hurle i la Mon.

Et l'homme, en qui l'imc re»it de César désarma, »« manj^e le coeur dans sa cotire.

< C'est à moi, gronde t il, à moi seul que cette injure est faite : pois donc qu'ils ne la sentent pat, tous ces esclaves, la mortelle injure que fait à l'homme la Canaille.

VII. < J'ai empli mes yeux de cette vue hideuse, moi, l'ennemi né de toute laideur. Je me détourne, et je me demande ce que je vais faire.

Je crie vers le Père. Et je lui dis : Oti sont tes foudres, Jupiter ? Mets les moi aux mains, Vieil Endormy; rends les moi, Itche, si tu ne sais qu'en faire.

VIII. a VoiU ces statues, ces palais et ces cathédrales, livides sous la neige.

VoiU toute celte Ville morte, un monde de glace blême, où régne l'Anarchie. .

Où es tu, Jupiter? Où laisses tu pourrir l'éclair, Dieu négli- gent. Roi vermoulu? Rends les foudres rouillées, que je frappe, si tu ne l'oses.

IX. • La Ville hurle à la Mort, — et la Canaille se substitue i l'Homme. Et la langue souillée du fleuve entre les dens des quais.

Laisserons nous le froid de cette nuit couvrir toute la Ville de son ombre?

Je te le dis, Jupiicr : Il faut labourer la nuit i coups de foudre. La lumière est une étincelle allumée k la foudre. Il faut frapper.

X. « La mitraille, la mitraille, la mitraille.

Au sol impur, la mitraille : c'est le bon grain. Il faut couper le doigt pourri, pour oe pas couper le bru cl la tète. Il faut étouffer les chiens enragés, qui ne peuvent être guéris,

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