Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/206

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V. Je >ui> ICI comme l'Aveugle qui looroe dao» la noire obKurii<. Je iuit mùti dant le fond de moi mine, phtoD aui mare

glacéi, — ludion d'éternité.

Je monte et je deuendi dant un cylindre de nuit »aot borac, axe de l'infini. .

VI. Les couteaux de la glace Iniseni ùnittrenent Mut la paiUe pourrie des brumeuiet ténèbret.

O éclairs plut tristes même que la nuit. .

Les phares du p6ie, je les distingue quand ils clignent dm le brouillard, langues de feu errantes sous le front d'un rêve sombre. .

Les phares du pdie, je tait qui les allnne, cl j'en atteadt la éclipses terribles.

Ce sont les flammes brûlantes qui passent, comme desserpens.

Dans les paupières mortes de l'aveugle.

Ténèbres de mon ime, — Hélas. . Quel froid glacial !

VII. C'est ton hiver mortel, à mon Ime, qui s'étend sur le cœar, La calotte de glace, la croûte de la banquise.

Adhère 4 la tète rase du p6le, sur la sphère de U nuit.

VIII. Seul au milieu des hommes, seul homme au front glacé de l'univers.

J'envie l'assassin des villes, que deux filles de joie se dis- putent,

Quand elles lui réchauffent l'ime, transie par le forfait, tous leurs corps complaisans, et leur bave qui biùle.

IX. La grandeur de mes maux m'a plus séparé de loat. Que l'inflmie de tous les meurtres, hélas.

Dans sa boue, le plus infime n'est pas seul couché.

X. O bon meurtrier, tu ts commerce encore avec les lèvres de la hache, —

Et le tranchant en caieite les lèiret de ta plaie.

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