Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/47

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

A caut« de U vitctte dévorante, au iriven de l'etpace acquite, et qui l'illumine parcouru.

Lumière du chine mouilla au fond de* océans, qui crott d^me- turé et tombre, portant tout l'infini photphorMCcnl des vagues pour feuil* lage, et qui pour branches a les marges, —

Lumière de ce ch^ne, — et son divin désir de pousser sa téie

Au-dessus du flux et du reflux des tcmp< "• '!'• porter enfin l'aurore sur ses tempes vertes I

II. Lumière de l'aigle hors de l'aire, — Fi qui prend son vol pour la mort I

Lumière de l'espace diamanté tons les ailes, qui fendent l'éibet sombre, —

Lumière, désir de l'aigle, el d'aller donner du front s«r la face brûlante du soleil,. . —

Lumière, où se hlte, titubant dans le labjrinthe noir des en- trailles maternelles, — ou bien, comme le têtard pris entre les mailles d'un pr* d'herbes coupées, —

Lumière splendide de la douleur, — uii se précipite l'enfant de la femme,

Frappant, les poings fermes, aux portes sanglantes du ventre, berceau tiède suspendu dans la nuit !..

III. Il faut que tu le consoles, à cœur puissant des profondeurs, mon hôte sombre.

Rêveur de la lumière

Console toi, —

Console loi, —

Ta lumière, c'est le repos. Don, 6 profond : étends toi dans ton ombre.

Console toi de tout perdre : ta ne le voulais pas gagner.

De toi k loi, et non de toi i elle, — toute lumière. Don, à profond : Tu l'as. « 

��— 41 —

�� �