LA CLARTE
��I. Blanche et froide, comme ud bloc de glace, U looe brille da» le ciel bleu d'acier.
La plaine est un miroir de silence et de dtrxi, —
La forêt sur les monts règne telle une frise de bronie vu le» temples de la paix.
La neige cou»re l'espace, pareille ï une nappe de lumière solide, —
G)mme un effet de l'art, tous la main d'un artiste impeccable, la nature n'offre aux yeux que les formes d'une profonde simplicité, —
Tous les détail; s'effacent : les grandes ombres semblent des statues sculptées, —
Et la réflexion est immobile dam ic ^ncoce. .
II. Tout est beau, tout est par, tout est simple.
Sur la nuit d'hiter, l'œil glacial de la lune se t.ii- ...ie, — Et jette un éclat implacahle, oii pas un frémi^semeni, pas «a
regret ne passe.
Plus de bouc, plus lie iui^m-jux, plus de Ii)%m:>, —
Plui un frisson de feuilles. C'en est fait de» feuillages. Et h vit
des sources est suspendue .
Les arbres dépouilles roontteoi U Gm sadité de Icar ■« ■
brure, —
Tout est grand, lont est par, tout est froid.
III. La lumière glacée tombe comme une pensée sabltae, — Et tout en est enveloppé. Si, pouaat superbe et soliuuc, —
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