Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/58

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IVRE DE SPLEEN

��I. Les «>gue», les vagaes tios écume et sans souffle de l'imBciuc mélancolie. .

L'océan sans borne sous le ciel des tropiques. . Le calme plai d'an brûlant ennoi, sans saisons, sans lepit, sans limites. .

II. On ne sait quoi de pis que la pire douleut. .

On ne sait quoi de plus dévorant que tout ce qni dévore, — Cest la 6èvre d'un mort, la saear de pensée d'an cadavre mûrissant sous le midi d'été. .

III. C'est le spleen lugubre de l'août étincelani, de l'été im- placable . .

Un silence affreux, qui semble fait de l'accord cuivié de tout les tumultes..

La chaleur torride, l'air brûlant, l'espace éclatant ne font qa'uB cri qui vibre. ., —

La trompette du soleil qui se brise en vibrant. .

IV. Le spleen d'été m'a fait de tout l'univen «a sépalcre de flamme. El, dans toute celte clarté, bain de poignards et de laao qw se lardent, je rêve de la mort comme de la seule ombre.

Le cœur est transpercé du dégoût ara sept lèches incaa- descentes, —

Et les yeux roulent comme des bétcs aortes dans les otbHcs. qae l'or de la lumière aveugle après les avoir vidées. .

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