Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/65

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III

��GRONDEMENS DE LA NUIT SUR LA TÈTE DE L'HYDRE

��I. Crooilleincnt, —

Morne» tronçons du serpent qui se mord U queue, Membres du syllogisme absurde, la vie, — illisibles fiagmens de l'inscriptioa dëiruite, Impardonnable proposition de l'abîme, —

II. O boue que je pétris !

Je suis la levure du mauvais pain,

El je me nourris, jusqu'au vomissement, de vous que je nourris.

III Misérables, qui jamais n'avez servi l'instinct, le voulant, — Et, sans le vouloir, n'avez jamais servi que lai, Vous n'êtes pas même bons k faire la litière d'an Titan.

IV. Que faire de vous, matière vile ?

Parole obscure qui s'est animée pour mon ennui — Sur les livres du Sphinx prononçant l'énigme ?

V. Je ne peux plus sourire. .

De mon ventre humide où les nuées se forment, je vous expulse tour k tour, —

Et je vous enfouis lijns ma lourde matrice,

VI. Que ferai je de vous ? ou plutôt qu'en refaire ?

Le Titan est vaincu, qui eut si grand pitié de vous, . Et \f% Dieux vous méprisent.

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