violeiies, ei l'aile du crépuicule sur eux te penche tvec let grand» buit noirt. . « Voui qui pleurez, aimez. . >
VIII. Tout s'atiendristeoi sur le marbre; tout te parlent et te ca« ressent do seul regard; tous s'écoutent du regard et se répondent. La voix du silence est dans les cœurs.
Cha(|uc rocher sur la mer laisse goutter un fil de sang. , Vogue sur les murmures de la mer, 6 galère de la volupté mortelle. C'est l'heure où rien n'a plus de corps, où, sur le ciel les feuilles ne sont plus que des ombres, couchées sur une eau bleue.
IX. Tous ceux qui ne veulent plus espérer, ni savoir, ni même être, ont mis en toi leur espérance, à volupté, nécropole des phalènes désirs.
Comme un cygne noir, la galère de la mort d'amour s'avance, Elle glisse sur les violettes de la mer, et passe près des roches, au pied des marbres.
X. Soupirs du soir, soupirs du temps, de la vague et de l'onde, venue de l'infini, soupirs de l'amour qui rêve sur les terrasses.
Voici descendre, pour le départ, vers la galère suave
Le couple enlacé de l'amante souveraine et du royal amant. .
XI. O volupté, volupté triste.
Volupté amoureuse, fontaine des larmes,
O séduisant miroir des douleurs les plus chères à l'ime,
Tremblante passerelle que font les lèvres, et leurs roses Jr sang.
Entre le« terrasses de marbre et la galère noire, —
Les cloches sonnent dans le silence pour le départ,. .
O volupté, tintant,
Tintant, à volupté ; « Amour I Amour ! * dans les ténèbres, —
« Pleure, puisque lu aimes. . >
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