Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/78

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��Po«o M l'mmu.

I. Au milieu de la nuit, l'homme couché, plein de gloire et déjà de fatigue, — comme il se tournait et te retournait »ur ton lit, ponnuirani des pensées brûlantes de conquête, et ne pouvant pas dormir, —

Il vil entrer dans la chambre, et venir ï lui un frère allier, qa'il connaissait & peine, qu'il avait cru perdre peut-être, — ' Et qu'il n'attendait plus.

II. Il lui dit : Viens... — El l'homme ne pensa qu'à saivre le visiteur hautain qui ne s'explique pas. Il se leva, et sortit du palais tv tet pas, sans songer même à prendre ses armes.

Ils allèrent par la plaine déserte : les bois, ao loin, semblaient une armée de s}>ectres rigides. Et la lumière de cette nuit d'aatomne portait le même deuil, —

Que le noir crépuscule d'hiver.

III. Un tombeau de marbre était U, dans ce désert; et la bUackeir en avait, au milieu de l'ombre grise, l'éclat livide des deaii, qne soudain snr la bouche d'une femme découvre le sourire de Péponvante.

Le guide altier fit signe i l'homme qui comprit. Et lom les deux, se plafant aux coins opposés de la tombe, —

Ils deKellèrent la pierre,' et sonlevèrent le couvercle.

IV. Et le guide dit à rbomae, qii obéit: < Penche toi, et rtgarde. >

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