Page:Suarès - Sur la mort de mon frère.djvu/136

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suis puni, pas une de mes fibres ne résiste plus à la maladie mortelle de l’ « À quoi bon ? ».

Tu restes couché tout de ton long dans la cellule funèbre. Et moi, ton frère, je demeure et je me soulève, pour considérer notre douleur, pour pleurer sur toi et te veiller.