Page:Suarès - Sur la mort de mon frère.djvu/149

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rêve. Qu’envier alors, dans ce fonds de tourments ? — L’unique joie, qui n’est pas même concevable : le bonheur de ne pas être né. La nature ne me console pas du rêve ; elle me l’explique ; je la vois qui cherche à faire le rêve que je fais. Mais elle dort, elle ; et moi, mon rêve est éveillé.