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Page:Suarès Péguy.djvu/101

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pelle de grand orgueil et de parfaite modestie.

Mais quoi ? Plus que jamais, tu eusses paru la conscience de ces sages et de ces habiles qui en ont si peu. Il fallait que tu fusses là, témoin familier et sévère. La France en était plus forte. Le monde en était plus vrai, plus solide et meilleur.


Cependant, j’ai tort de lamenter ton absence. Tu es présent : et c’est pour toujours l’être, que tu es mort. Tu as donné l’exemple de l’éternelle présence.

Tu ne peux que grandir : quel autre moyen de vivre ? ou quelle autre raison ? Tu aurais ajouté dix volumes à tes Mystères : tu les as tous accomplis. Ta cathédrale à