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Page:Suarès Péguy.djvu/31

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Toute sa vie, toute son œuvre, flottent sous ces voûtes, dans un reste d’encens, tandis qu’une faible lueur demeure et que les lampes de l’autel veillent saintement. Il était déjà soldat de vocation. Il l’a été dans les lettres, dans la politique, dans la morale, en tout ce qu’il fit. Et toujours homme de pied.

Son goût était de marcher à pied. Il faisait les manœuvres par devoir et par plaisir. Je ne sais d’ailleurs pas quel plaisir il eût trouvé à ce qu’il ne devait pas faire.

Il pouvait être capitaine et ne l’a pas voulu, pour n’aller pas à cheval. Il ne savait pas monter, et ne se souciait pas de l’apprendre. Il était de pied et prétendait rester de pied. Ses hommes, d’abord,