Page:Sue - Arthur, T1, 1845.djvu/16

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de campagne à vendre. Je ne sais pas ce que c’est ; mais si vous désirez le voir, monsieur, voici les indications précises à ce sujet : c’est avec le curé du village de *** que vous aurez à traiter.

— Comment ! — lui dis-je, — avec le curé ? — Mais ce n’est pas sans doute un presbytère qui est à vendre, j’imagine ?

— Je n’en sais rien, — me dit L’homme de loi ; — mais, d’après le prix assez élevé qu’on demande, je ne pense pas que ce soit un presbytère… Du reste, — ajouta-t-il d’un air fin et entendu, — il parait qu’il y aura mille moyens de s’arranger à l’amiable et avantageusement ; car c’est une vente par suite de départ précipité ou de mort subite, je ne sais pas au juste… d’autant plus qu’il a couru des bruits si absurdes et si bêtes à ce sujet, que je craindrais de tomber dans un roman ridicule en vous entretenant de ces billevesées ; mais ce qu’il y a de sûr, monsieur, c’est que ces occasions-là sont toujours les meilleures, d’autant plus qu’on a fait, me dit mon correspondant, des folies… de véritables folies dans cette propriété.

— Un départ précipité ! une mort subite !… Et qui donc habitait ce lieu ? — lui demandai-je.