Page:Sue - Arthur, T1, 1845.djvu/170

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On acheva la lecture du contrat.

Au moment où le notaire se levait pour présenter la plume à Hélène afin de le signer, Hélène se leva droite et imposante, et d’une voix ferme dit ces mots :

« Maintenant, je dois déclarer que, pour une cause qui n’attaque en rien l’honneur de M. le comte Arthur, mon cousin, il m’est impossible de lui accorder ma main. »

Puis, s’adressant à moi, elle me remit une lettre en me disant : « Celte lettre vous expliquera le motif de ma conduite, monsieur, car nous ne devons jamais nous revoir. »

Et saluant avec une assurance modeste, elle se retira accompagnée de sa mère, qui partageait la stupéfaction générale.

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Tout le monde sortit…

On pense l’éclat et le bruit que fit cette aventure dans la ville et dans la province.

Je me trouvai seul dans le salon… j’étais anéanti.

Ce ne fut que quelques moments après que je me décidai à lire la lettre d’Hélène.