Page:Sue - Arthur, T1, 1845.djvu/268

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sa part… vous ne refuserez pas… et que…

— Il est bien entendu, — dis-je au comte en l’interrompant, — que je n’accueillerai jamais une prévenance toujours honorable et flatteuse par une grossièreté ; ainsi, je vous le répète, je tiens votre pari.

— Vos deux cents louis sont à moi, — me dit le comte en me quittant ; — mais tenez, ajouta-t-il en me tendant la main, — merci de votre franchise.

— De quelle franchise ?

— Oui, de ce que vous m’avez dit si crûment… ce que vous pensiez au sujet de l’amitié ; c’est une probité rare.

— Avec la discrétion, ou plutôt la dissimulation, ce sont mes deux seules et uniques qualités, — dis-je au comte en lui serrant aussi cordialement la main.

Et nous nous séparâmes.

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FIN DU PREMIER VOLUME