Page:Sue - Arthur, T1, 1845.djvu/267

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fort ridicule, soit, mais cela est ainsi, n’en parlons plus.

— Un mot encore, — me dit le comte ; — voulez-vous pourtant parier avec moi deux cents louis, que, lors de son retour, vous serez présenté et admis chez madame la marquise de Pënâfiel, au plus tard un mois après son arrivée ?

— D’après ma demande ?

— Non sans doute, au contraire.

— Comment, au contraire ? — dis-je au comte.

— Certainement, je vous parie que madame de Pënâfiel vous rencontrant nécessairement dans le monde, et sachant que vous ne voulez faire aucuns frais pour lui être présenté, s’arrangera, par esprit de contradiction, de façon que cela soit pourtant, et presque malgré vous.

— Ce serait sans doute un fort grand triomphe dont je serais ou ne peut plus fier, — répondis-je au comte ; — mais je n’y crois pas ; et j’y crois si peu que je tiens votre pari, à savoir qu’après un mois, à dater de son retour, je n’aurai pas été présenté à madame de Pënâfiel.

— Mais, — dit M. de Cernay, — il est bien entendu que si la proposition vous est faite de