Page:Sue - Arthur, T2, 1845.djvu/254

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

doute pour piquer ma curiosité par ces apparences mystérieuses, pouvait me convenir, et peut-être avoir des suites qu’il m’était impossible de prévoir, je crus bien d’écrire quelques mots, en cas de non-retour, comme il disait.

Cette détermination si prompte me semble aujourd’hui au moins aussi bizarre que les résultats qu’elle amena ; mais j’avais été si chagrin depuis quelque temps, j’étais tellement libre de toute affection, de tout devoir, que la brusquerie même de cette détermination me plut, comme plait toujours une chose étrange à vingt-cinq ans.

Je fis venir mon ancien précepteur, et je lui laissai mes ordres et mes pouvoirs.

Au bout d’une heure, mes préparatifs étaient terminés, la voiture de lord Falmouth nous attendait. J’y montai avec lui. Nos gens devaient nous suivre dans la mienne.

Dix minutes après, nous avions quitté Paris.


FIN DU DEUXIÈME VOLUME.