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Page:Sue - Arthur, T3, 1845.djvu/63

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CHAPITRE XXXIII.

LE DOCTEUR.


Rien pénible est la tache que je me suis imposée.

Voici venir encore une des phases de ma vie que je voudrais pouvoir à jamais effacer de ma mémoire… un de ces moments de terrible vertige, pendant lesquels…

Mais l’heure de cette fatale révélation n’arrivera que trop tôt.

Étourdi du coup violent que j’avais reçu, je m’étais évanoui au moment où le capitaine des pirates tombait à la mer.

Lorsque je revins à moi, je me trouvai couché dans ma chambre, la tête et l’épaule enveloppées de linges.

Le médecin de Falmouth, dont j’ai oublié de parler, homme grave et fort instruit, était près de moi.

Ma première pensée fut pour Henry.

— Comment va lord Falmouth ? — dis-je au docteur.