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Page:Sue - Arthur, T3, 1845.djvu/62

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guer ses traits, car sa figure était toute couverte de sang.

Seulement, en me jetant en arrière, je remarquai que ses dents étaient singulièrement blanches, aiguës et séparées…

M’étant de nouveau rué sur lui, je parvins à l’enlever du pont, à le mettre presque en long sur le plat-bord, et enfin à le précipiter par-dessus la lisse du yacht…

Mais, lorsqu’il se vit ainsi suspendu au-dessus de la mer, le pirate fit un dernier effort, s’accrocha d’une main à mon collet, de l’autre à mes cheveux, et me tint saisi de la sorte, lui en dehors du bâtiment, moi en dedans…

Je cherchais à me dégager, lorsque je reçus un coup violent sur la tête…

Les mains de l’homme an capuchon s’ouvrirent, et je m’évanouis…