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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 1, 1851.djvu/16

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la bonne aventure.

qu’une forte odeur de brûlé, qui provenait de son appartement, s’étant répandue dans la maison, la plus simple prudence avait exigé que l’on entrât aussitôt chez elle, madame Grosmanche répondit qu’elle ne savait pas ce que cela voulait dire, que depuis plusieurs jours, elle n’avait ni bougé de son lit, ni allumé de feu ; la portière lui montra sur le carreau noirci les cendres des papiers brûlés la veille. Madame Grosmanche parut d’abord stupéfaite de cet incident ; puis, après un moment de réflexion, elle répondit que c’était bien… qu’elle savait de quoi il s’agissait.

Toutes ces singularités répétées, exagérées par les échos de ce quartier populeux, étaient même parvenues dans les régions