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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 1, 1851.djvu/17

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la bonne aventure.

habitées, comme on dit, par le beau monde ; la renommée de la devineresse, ainsi considérablement grandie, attirait chez elle une énorme affluence de clients ou de curieux de toute sorte ; mais bien souvent clients et curieux montaient en vain les quatre étages de madame Grosmanche ; en effet, elle ne donnait ses consultations qu’ensuite de ses retraites ou de ses disparitions mystérieuses ; puis elle restait de nouveau pendant quelque temps sans recevoir personne ; son désintéressement était d’ailleurs connu, elle ne taxait pas, acceptait ce qu’on lui donnait, et encore, dès que la recette s’élevait à une somme très modique, dès que sa tirelire d’argile où l’on déposait les offrandes était remplie, madame Grosmanche ne deman-