Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/17

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ajouta-t-elle en s’approchant pour les regarder, — les beaux tableaux !

Puis, se tournant vers Héloïse, elle reprit ingénûment :

— C’est des rois et des reines de l’ancien temps ! n’est-ce pas, madame ? Faut avouer, par exemple, qu’ils ont l’air de braves gens ; ça se reconnaît à leur mine. Cette reine-là surtout, avec son beau manteau bleu tout brodé d’or ; regarde donc, Joseph, quelle figure douce et avenante ? Je parierais qu’elle était aimée de ses sujets, celle-là. Mon Dieu, mon Dieu ! est-on sotte et malheureuse d’être ignorante comme une carpe et de ne savoir rien de rien, — ajouta Maria avec un naïf accent de regret. — Mais vous